Et qu’en est-il de la situation dans les collectivités d’Outre-Mer ?

Certains départements et territoires d’outre-mer connaissent un retard alarmant en matière d’accès à l’eau et l’assainissement, dont certains ont des taux similaires aux Pays en Développement.

En Guyane, 35 000 personnes n’ont pas accès à des services d’en eau potable sures et 26 000 personnes ont des difficultés d’accès à des installations sanitaires. Plus de 16 000 personnes recueillent leur eau de boisson directement à partir des sources d’eau de surface et environ 4700 personnes pratiquent encore la défécation à l’air libre. (JMP OMS/UNICEF 2019)

A Mayotte, 41 000 personnes n’ont pas accès à des services d’en eau potable sures et plus de 7000 personnes recueillent leur eau de boisson directement à partir des sources d’eau de surface. (JMP OMS/UNICEF 2019).

La dynamique positive engagée par le Plan Eau-DOM, pour améliorer l’accès dans les Outre-Mer, doit être poursuivie. Afin de garantir l’efficacité des investissements, il est également nécessaire de mieux doter les services de l’Etat pour accompagner les acteurs locaux dans leur montée en compétences sur la gestion des services d’eau et d’assainissement (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement et Offices de l’Eau) et faciliter la capitalisation des expériences entre les territoires d’Outre-Mer.