hygiène

Rapport sur le droit à l’eau et à l’assainissement des femmes migrantes sans-abri à Paris

Dans le cadre d’un partenariat entre la Clinique Human rights, Economic Development and Globalization (HEDG) de SciencesPo et la Coalition Eau, des étudiantes en Master Human Rights & Humanitarian Action ont mené durant l’année universitaire 2019-2020 une étude de recherche sur le droit à l’eau et à l’assainissement des femmes migrantes sans-abri à Paris. Le rapport final propose plusieurs pistes d’action à l’attention des pouvoirs publics.

Recommandations des ONG du secteur eau et assainissement

La pandémie mondiale de coronavirus a mis en évidence l’importance vitale de l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène. Se laver les mains avec de l’eau et du savon sauve des vies. Il s’agit d’une règle d’hygiène de base, efficace et peu coûteuse. Pourtant, 10 ans après la reconnaissance du droit humain à l’eau potable et à l’assainissement par les Nations Unies, des milliards de personnes n’ont pas accès à ces services essentiels, les exposant à la pandémie du coronavirus, mais également à de nombreuses autres maladies évitables comme la diarrhée, le choléra, la rougeole, la pneumonie ou encore l’hépatite A.

L’eau, une barrière de protection contre les maladies

Depuis plusieurs semaines, la pandémie de COVID-19 se propage sur l’ensemble de la planète. Alors que l’Europe en est devenu l’épicentre, plusieurs pays ont dû faire le choix du confinement pour limiter la propagation de ce virus. Les gouvernements, les organisations de la société civile et les institutions internationales appellent la population à utiliser le principal geste barrière contre le virus : se laver très régulièrement les mains avec du savon et de l’eau.